La spirale de l'Absolu : retours sur un spectacle ébouriffant auquel ont assisté les élèves de la section théâtre ! - Lycée Léopold Sédar Senghor

La spirale de l’Absolu : retours sur un spectacle ébouriffant auquel ont assisté les élèves de la section théâtre !

, par Olivier BEAUMESNIL

Le jeudi 08 février 2024, les élèves de la section théâtre ont assisté à un spectacle à couper le souffle au cirque théâtre d’Elbeuf : L’Absolu, mis en scène et interprété par l’artiste circassien Boris Gibé. Qu’est-ce qui rend ce spectacle exceptionnel ? Les élèves vous l’expliquent de différentes manières, d’abord en images, grâce aux schémas d’Adèle, de Daphné et de Silvestre, puis par la voix : laissez-vous immerger dans l’expérience intérieure livrée par Evan, Margaux, Pauline, Silvestre.

1-La spirale vue sous différents angles : schémas de mise en scène

Le spectateur pénètre dans un chapiteau de tôle, un « silo » tout aussi imposant qu’inquiétant.

Il prend place sur un des strapontins installés dans la volée des escaliers en colimaçon :

Dans les craquements de la structure, différents tableaux vertigineux se succèdent : l’on chute dans le chapiteau comme on naît au monde.

On tombe au plus bas, là où l’on risque l’ensevelissement dans les sables en billes de carbone,

puis l’on se risque à défier la mort, à prendre de la hauteur, pour lutter contre un destin écrasant, qui pourrait bien être celui du spectateur aussi, reflété dans une étrange boule à facettes.

Finalement, le spectacle pourrait bien raconter l’ascension possible d’un Sisyphe doublé d’un Prométhée qui aurait appris à voltiger dans les airs.

2-Une spirale inspirante : l’expérience intérieure de spectateurs

Les enregistrements qui suivent rendent compte du vécu du spectateur en direct, sous la forme d’un flux de conscience qui charrie éléments attirant l’attention, émotions à vif, réflexions plus distantes. Sur ces monologues intérieurs se greffe un paysage sonore, fait de sons bruts, créés par le corps, ou enregistrés. Les élèves vous partagent ces expériences absolument singulières, où l’on vient à se demander, à un moment : « on va au théâtre pour mourir ? ». Voir l’absolu n’est pas anodin : le regard renaît, nécessairement différent.

Police pour dyslexie ?
Interlignage double ?