Le mardi 27 mai 2025, sur le plateau du théâtre Legendre d’Evreux, les élèves de la section théâtre ont présenté leur travail de l’année devant un public composé d’élèves, de parents et de professeurs. Encadrés par les comédiens du Tangram, ils ont proposé une performance de qualité, mêlant émotion, humour et réflexion.

Au programme :

1e option - ADN, Dennis Kelly Aurélie Edeline – Frédéric Gillmann

C’est une bande d’adolescents. Dennis Kelly les saisit après l’irréparable. Là où l’euphorie d’appartenir à un groupe caché des adultes le cède au vertige de la chute, celle du souffre-douleur, Adam, mais aussi celle des rêves d’avenir. Là où les coutures d’une micro-société avec ses chefs, ses personnalités, ses codes, craquent sous la pression d’un ADN de la violence et de la peur.
Le travail sur ADN s’inscrit dans la réflexion annuelle sur le thème de la bande : les élèves se sont emparés dans la seconde partie de l’année d’un texte sous haute tension pour faire entendre, derrières les failles et les fractures, un cri d’amour et d’amitié. Ils ont ainsi expérimenté l’ADN du théâtre, construction jubilatoire d’une intense présence à l’autre. L’unité que la bande a perdue, la troupe des élèves la façonne devant nos yeux.

2nde option – Kids, Fabrice Melquiot Alice Thillard – Aude Rosenstein

Cette année, les secondes option théâtre rendent hommage à la guerre sanglante d’ex-Yougoslovie et aux victimes du génocide qui en a découlé. A l’occasion des présentations de travaux de la section théâtre du Lycée Senghor, ils deviennent donc les Kids, c’est-à-dire les orphelins perdus, éperdus, et écorchés vifs de Fabrice Melquiot. Un voyage dans un univers où il faut tenter de sourire pour survivre au pire. Un travail de groupe pour l’expression d’une parole forte et puissante sur la guerre et ses traumas.

1e spécialité – Ça ira (1) Fin de Louis, Joël Pommerat Benoît Marchand – Emmanuelle Lelièvre

Pommerat revisite une page de notre histoire de France, à savoir la fin de la monarchie absolue et la constitution de notre république, avec un regard aiguisé et une écriture contemporaine. La scène à laquelle vous allez assister (scène 17 de Ça ira (1) Fin de Louis) se déroule dans la salle de l’assemblée nationale...un peu après le 14 Juillet 1789...ou de nos jours...?

Tle option – J’ai couru comme dans un rêve, Igor Mendjisky Nicolas Gaspar – Emmanuelle Lelièvre

Martin apprend qu’il est atteint d’une maladie grave, qu’il va être papa, qu’il ne lui reste que quelques jours à vivre. Tout à coup, pour lui et son entourage, la vie devient une urgence, une course folle dont le terme est connu mais dont le sens échappe toujours. Cette maladie plonge notre personnage dans une confusion entre rêves et réalité, rêves dans lesquels il rencontre un personnage énigmatique, qui se révèle être l’auteur de sa vie, l’auteur de la pièce de théâtre dont il est le personnage principal.

1e spécialité – Le Songe d’une Nuit d’Été, William Shakespeare Audrey Bertrand – Emmanuelle Lelièvre

Une rave party pleine de rebondissements s’installe dans la forêt d’Evreux. Obéron, roi des fées se dispute avec Titania, sa femme. Hermia et Lysandre, deux jeunes amoureux s’enfuient pour vivre leur amour en toute liberté mais Hermia est promise à Démétrius, lui-même aimé d’Héléna. Quince et son équipe de comédien.nes amateur.ices répètent une pièce de théâtre qu’ils souhaitent représenter le soir même.
Tout ce petit monde se retrouve dans la forêt, où les sortilèges d’Obéron, aidés par les lutines Puck, vont semer la confusion au cours d’une nuit dont personne ne saura vraiment si elle est un rêve, un jeu ou un fantasme.